Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/148

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dont les offices furent ceux des grueries qu’il supprima.

Enfin dès 1756, il y eut un grand maître enquêteur et général réformateur des Eaux et Forêts du domaine. Les forêts de Gérardmer furent placées sous les maîtrises d’Épinal et de Saint-Dié.

La police des forêts était faite par les gardes forestiers communaux dans les Rapailles, et par le forestier royal, dans les forêts domaniales.

Dès 1569, les habitants de Gérardmer avaient été astreints à nommer des forestiers pour la garde de leurs bois, ils présentaient ces forestiers aux gruyers d’Arches et de Bruyères pour en prendre le serment. Les amendes imposées aux délinquants appartenaient au duc pour les .

La création des deux forestiers coûtait à la communauté deux escus et deux fromages par an[1].

Les comptes des commis et des syndics relatent, à diverses époques, l’acquittement de cette taxe qui fut promptement portée à un taux notablement plus élevé ; elle fut de 31 francs 6 gros en 1710 (prix de 8 fromages)[2], de 70 francs en 1713-1731, de 50 francs 9 gros en 1735, « sans compter les fromages », pour le seul forestier, sur la gruerie d’Arches ; la taxe tomba à 7 livres 15 sols en 1781[3].

Dès le début, il n’y avait qu’un forestier communal (1705)[4] ; il y en eut 2 dès 1709[5] – 3, dès 1784 ; en 1792, il y avait 9 gardes nationaux[6], et à partir de

  1. Archives communales D.D.III. Supplique au comte de Carlinford (1698).
  2. Archives communales C.C.V.
  3. Idem, C.C.V.
  4. J. Pierrot.
  5. Remy (gruerie d’Arches). – Pierrat (gruerie de Bruyères).
  6. Haxaire, tissier à La Haie-Griselle. – Pierrel, marcaire à Liézey (maîtrise de Saint-Dié). – Gegout et Didier, marcaires à Creuse-Goutte (maîtrise d’Épinet), et Viry, marcaire aux Bas-Rupts (1791). – D’après les registres de délibérations postérieures à 1789.