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Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/166

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Gérardmer, coupable de malversation au sujet de l’acensement de 300 jours de terre, faisait poursuivre Gérard Michel dont le compte n’était pas accepté. Il obtint même un arrêt de la Cour (1716), qui condamna Gérard Michel « à rendre compte de toutes les sommes qu’il a touchées des particuliers qui ont soubassensé ou acquestés les terres et héritages qui ont esté ascensés par la Chambre à la Communauté de Gérardmer aux dépens. »

Mais l’imposture de Paxion fut démasquée et à son tour il fut poursuivi par les maire, jurés et habitants de Gérardmer (1717). L’affaire fit grand bruit et eut un retentissement dans toute l’étendue de la Communauté[1].

À partir de la Révolution, le syndic s’appela percepteur ; la levée des impôts fut mise en adjudication[2].

Voici, à titre de comparaison, les budgets de 1788 et de 1888.

Budget de 1788
Recettes :
Location du lac (jamais elle n’avait dépassé 18l) 35l
Des moulins (Lac, 2 à Forgotte, Cuves, Ensalechamp) 1323l 8s
D’une portion de scierie à Xonrupt 13l
D’une maison avec prey (emplacement de l’ancienne scierie) 124l
Total 1495l 8s
Dépenses :
  1. Arch. Cles F. F. I. Le budget s’élevait environ à 500 francs.
  2. La levée des impôts pour 1791 fut concédée à 1 denier ½ par livre d’impôt ; plus 2 livres sur le tout. Le percepteur fut J.-B. Gaudier.
Redevances annuelles au roi et au Chapitre (Banalités. — Pâturage dans les forêts royales et communales, pacquis) 123l 12s