Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/186

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465 articles. L’impôt total s’élevait à 3.600 l. 8 s. 9 d. pour une valeur foncière estimée à 51.116 fr. 10 s., soit un impôt moyen de 6 livres 5 sous par 100 francs de revenu foncier, ou de 1 sou 4 deniers par livre de revenu.

La moyenne des impositions foncières de 1780 à 1789 inclusivement, donne pour 526 articles au rôle, une imposition de 4.635 livres sur 40.600 de revenu imposé, soit 2 sous 3 deniers par livre.

Le maire devait faire procéder à l’élection des collecteurs dans la huitaine qui suivait la réception des rôles d’abonnement, sous peine d’amende.

2e catégorie : sel, octrois, tabac

Les impositions sur le sel, le tabac, les octrois, etc., étaient perçues par les agents de la ferme.

La présence de la brigade de la ferme est signalée à Gérardmer aux rôles de la subvention à partir de 1752 ; elle était composée d’un brigadier accompagné d’un nombre d’hommes qui variait de 3 à 13.

Sel

Le sel, outre son usage indispensable dans l’alimentation humaine, fut de tout temps un objet de première nécessité à Gérardmer pour l’élevage du bétail et la fabrication du fromage.

Les habitants de Gérardmer adressèrent en 1595, au duc de Lorraine, une requête où nous lisons :

Remontrent que, par cy-devant V. A. ayant égard à la grande peine et souffreté qu’ilz avaient à recouvrir du sel, à cause de la grande cherté d’iceluy et à la multitude de bestailz dont ilz avaient faict provision pour mectre au pasturaige de l’admodiation qu’ilz tiennent des chaulmes, leur aurait quicté pendant trois ans, sur le prix de la dicte admodiation, et par chacune année, la somme de 400 francs ; les dictés trois années sont expirées, et tant s’en fault qu’il y ait moyen qu’ilz puissent estre mieulx soulagez qu’ilz