14 fr. pour la cuisson du pain des pauvres. — 53 fr. à un tavernier qui a logé et nourri l’abbé de Moyenmoutier, son neveu, ses valets, venus à Gérardmer au sujet des pauvres. — 9 fr. pour l’achat de la pinte et de la chopine à sel du magazineur à sel du lieu. — 4 fr. pour la garde annuelle de la mine et du vand (van) de la communauté. — 3 l. pour « celui qui a raccommodé le tambour communal. » — 3 l. 17 s. pour papier timbré et encre payés au maître d’Escolle. — 3 fr. 6 gr. à Michel, qui a frappé le tambour communal sur la place pendant un an. — 6 l. 10 s. à Simon Viry, ancien maire, pour dépenses faites par les hommes envoyés de la part de la communauté à Jarménil, au-devant de S. A. R. Madame Régente. — 10 l. pour 4 jours employés à visiter les cheminées, lanternes, halliers à foin et mesures de la commune.
Les collecteurs percevaient aussi l’abonnement ou impôt foncier, payable en deux quartiers ou semestres.
Le rôle de cet impôt pour 1758 s’élève à 6.814 l. 4 s. 6 d., dont 2.811 l. 6 s. par quartiers, plus 4 sous par livre sur le premier quartier ; il comprend 524 articles ; l’impôt était payable « entre les mains et sur les quittances des collecteurs, ou autres préposés, à la remise de 4 sous par livre. »
Si les contribuables ne satisfaisaient pas au paiement de leurs cotes dans les délais fixés, les collecteurs pouvaient, par voie de contrainte, faire « saisie de meubles, effets et même de fruits pendants par racines ; » les frais de procédure « étant à la charge des redevables, privilégiés ou non et par préférence à tous créanciers, douaires et autres dettes privilégiées ou hypothécaires. »
Dès 1760, l’impôt foncier s’appela abonnement, et consista en une taxe unique qui remplaçait les vingtièmes et les sous par livre. Le rôle de cette année comprend
naire, car il a « attendu la subvention ». — 46 fr. 8 gr. pour les 40 livres de beurre dues au domaine.