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Le traité de 1731 portait « que le régent devait couvrir la maison une fois dans trois ans[1]. »

Estienne Gaudier fut remplacé par son fils J.-B. Gaudier, qui était instituteur en 1789[2].

À cette époque, l’instituteur du centre était assisté d’un aide appelé clerc. Ce nom s’est perpétué, et souvent encore, dans les villages, le sous-maître (l’instituteur-adjoint) est appelé clerc.

L’année suivante, J.-B. Gaudier adressa une pétition[3] aux membres, de l’assemblée municipale, en vue d’obtenir l’indemnité que la loi du 3 Brumaire an IV accordait aux instituteurs sans logement ; il avait loué une salle pour installer ses élèves, car l’ancienne maison d’école était occupée. L’assemblée, « considérant que les élèves des deux sexes sont envoyés à l’école, surtout pendant l’hiver ; qu’il faut pour les recevoir, une salle spacieuse comme dans la cy-devant maison d’école ; considérant que le loyer de cette maison et du jardin attenant vaut 120 livres, accorde cette somme à l’instituteur. Elle lui sera payée chaque année à la fin de Ventôse. »

Ce fut cette même année qu’il y eut, pour la première fois, à Gérardmer, des maîtres d’école brevetés. La délibération du 11 Nivôse an IV[4], constate que l’assemblée communale a eu communication « du certificat d’admission délivré aux citoyens J.-B. Gaudier et Jh Fleurance, de cette commune, par le jury d’Instruction de St-Diez ; du procès-verbal de leur instruction, et de leur demande d’être présentés au district pour être instituteurs dans le canton. »

  1. Le bail lui-même n’existe plus.
  2. C’est l’aïeul de M. J.-B. Gaudier, marchand de bois. – En l’an III, il y avait aussi comme instituteur Nicolas Jacquot, un des commissaires chargé de la répartition des terrains.
  3. Archives communales postérieures à 1789. Registre des délibérations.
  4. Id.