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nécessité. Il n’y avait, dans le pays, que 9 chars et 29 chariots.

Moutons

L’absence de moutons s’explique sans doute à cause de la rigueur du climat et de l’usage des pâturages réservés aux vaches ; actuellement il n’y en a pas davantage.

Vaches

Les vaches ont la prédominance parmi les animaux domestiques ; elles constituent les principales ressources des habitants. (Voir Commerce des denrées alimentaires agricoles.)

Elles étaient l’objet de grandes précautions contre l’épizootie. Dès 1714, au moment de l’apparition d’un typhus qui sévissait sur les bestiaux de la communauté de Vagney, les autorités de Gérardmer prirent un arrêté pour interdire le passage à l’entrée et à la sortie de la commune des bestiaux de la localité contaminée[1]. Il était défendu « d’introduire aucun bétail ni cuir, sous peine de 8 jours de prison et de 200 francs d’amende. »

En cas de mort d’un animal suspect, la municipalité faisait faire l’autopsie de l’animal par le « maître chirurgien du lieu. »

Sur la fin du xviiie siècle, il y eut de nouveaux cas d’épidémie, ce qui engagea la communauté à désigner un demi-jour de terre aux « Foingnes du Lac » à un quart de lieue du village, et un terrain de même consistance, situé à une distance semblable de l’agglomération, au lieu dit « Les Foingnes (feignes) du Bergon, pour inhumer les animaux morts de maladies contagieuses. »

Chèvres

Le nombre des chèvres élevées à cette époque a diminué ; les chevreaux devaient constituer un certain appoint pour l’alimentation des habitants, car dès

  1. Archives communales, H. H. 1. Il y eut de nombreux procès-verbaux à ce sujet.