Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/257

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à raison de 4 sol 6 deniers par 100 livres ; c’était un riche artisan.

En 1740, Garnier devint un des dix commerçants du pays ; il payait, à raison de 13 sols 3 deniers par 400 livres, une imposition totale de 60 livres 13 sous 12 deniers, sa situation avait prospéré. Les autres marchands étaient : Morand. – Claude. – Le Roy. – Tarillon. – Demangeat. – Saint-Dizier. – Simonin. – Toussaint et Valentin.

Vingt ans plus, tard (1760), il y avait 8 commerçants, savoir : Le Roy. – Demangeat. – Georgel. – Vincent-Viry. – Le Roy. – Paxion. – Gaudier et Garnier.

L’imposition de ce dernier était, tant pour la subvention,que pour les ponts et chaussées, de 71 livres 4 sou.

Gaudier était colporteur. Cette profession ne tarda pas à se développer à Gérardmer ; dès la fin du xviiie siècle, les commerçants de Gérardmer n’hésitaient pas à se rendre au loin pour faire leurs approvisionnements ou écouler leurs marchandises. Les registres de l’assemblée municipale, pendant la Révolution, renferment plusieurs passeports délivrés à ces commerçants.

Pour l’an V, passeport délivré à Gille, bonnetier, qui se rendait à Bâle.

Pour l’an VI : à Mougin, Gegout, Paxion et Morisie, son agent de confiance, qui allaient en Suisse ; Kalauque, vitrier, originaire de Claro, Suisse italienne, qui se rendait dans son pays pour affaires de famille, obtinrent des passeports.

L’année suivante il en fut délivré à Demangeot père et fils, qui faisaient le commerce des linges à pansement pour les hôpitaux militaires (Suisse) ; à Nicolas, J.-B., Joseph et Claude les Simonin, frères et fils de Jean-Nicolas