de Bruyères pour les années 1485, 1496, 1504, font aussi mention de sommes payées à des individus de Gérardmer, pour la façon de lances de joûte et de lances et piques qui furent délivrées en l’arsenal de Nancy. »
En 1612, le receveur d’Arches délivre 9 francs à Thomas Glé, de Gérardmer, « pour l’achapt de six vingts formes (120) de bois servantes à façonner fromages, lesquelles sont et demeurent en provison au logis du dit Glé pour recevoir, entretenir et séler les fromages deus (dus) annuellement à S. A. par les admodiateurs et fermiers des chaulmes. »
Voici la statistique de cette industrie en 1789 et 1801[1]:
|p5cm|r|r||r|r| & ; & ;
Désignation de la spécialité & ; 1789 & ; 1801 & ; 1789 & ; 1801
& ; & ; & ; fr. & ; fr.
Faiseur de râteaux & ; 3 & ; 3 & ; 1.350 & ; 1.800
Palonniers & ; 1 & ; 1 & ; 300 & ; 450
Cuveliers & ; 17 & ; 12 & ; 7.500 & ; 6.900
Boiteliers & ; 15 & ; 8 & ; 7.500 & ; 6.900
Saloirs & ; 2 & ; 2 & ; 900 & ; 1.200
Tourneur en bois & ; 8 & ; 10 & ; 3.00 & ; 4.500
Cuillères à poëllon & ; 3 & ; 3 & ; 900 & ; 1.125
Cuillères ordinaires & ; 1 & ; 1 & ; 225 & ; 300
Artisans & ; 60 & ; 50 & ; “ & ; ”
Sabots & ; 16 & ; 8 & ; 4.800 & ; 3.600
Totaux & ; 126 & ; 98 & ; 26.475 & ; 24.375
La diminution dans la production de la boissellerie fut due « à la rareté et à la chèreté du bois » ; cependant, « grâce aux efforts de Joseph Garnier l’aîné, dont la belle-fille reprit la succession, et de Pierre Viry, l’industrie de la boissellerie figura avec honneur à l’exposition industrielle du département en 1835[2]. »