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Les comptes des années suivantes ne renferment plus rien ; celui de 1576 fait mention du « porche Saint-Bartolomei, à Gyralmei

Le compte de 1581 parle du « porche de Nostre-Dame, à Giramei », et contient cette note : « Les gectz ont monté sur le IXe que Monseigneur faict labourer à porche Nostre-Dame, à Giramey, à V fl. viij gr. »

Cette mention existe encore dans l’année suivante ; puis il n’en est plus question, ce qui permet de supposer que cette exploitation fut abandonnée[1].

Il existe aux archives communales de Gérardmer un Mémoire adressé à l’Intendant de Lorraine, sur les mines de fer trouvées dans la paroisse de Gérardmer, près du lac de Longemer, à Pharespréont (Fachepremont) 1787.

La statistique de l’an IX corrobore cette assertion, en disant qu’on « trouve au nord de Gérardmer d’assez gros morceaux de mine de fer terreuse, dont le poids annonce la richesse. »

Il est présumable que le minerai de fer extrait à la Basse-de-la-Mine (Longemer et Xettes), fut conduit, dès le xviie siècle, à la fonderie du cadet de Martimprey (détruite en 1635 par les Suédois).

Toiles

La fabrication des toiles à Gérardmer, à la fin du siècle dernier, n’existait qu’à l’état rudimentaire. Trente-un arpents de terre seulement étaient cultivés en lin et donnaient 16 quintaux de, filasse qui étaient filés et tissés à la maison pour les usages journaliers. Il n’y avait d’ailleurs que 20 tisserands de profession en 1789 (dont 12 compagnons) ; une note insérée au registre des délibérations de l’assemblée

  1. H. Lepage.