Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/281

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années, la conversion en argent de la corvée de prestation, l’assemblée municipale fournit au sujet des routes communales les mêmes indications que ci-dessus[1] ; elle indiqua en outre une nouvelle route, celle d’Épinal (par Le Tholy et Rouen) ; elle fit observer que les chemins de Gérardmer servaient aux transactions entre l’Alsace, la Lorraine et la Comté, et dénombra ainsi, d’une manière précise, la longueur de ses routes :

Toises
De l’église à La Croisette 510
De La Croisette à Granges 3.033
De La Croisette à Pierre-Charlemagne 579
Pierre-Charlemagne à Gerbépal 1.050
Pierre-Charlemagne au Blanc-Ruxel 844
Blanc-Ruxel au Grand-Valtin 1.525
Église à Place publique 195
Village à Rouen (Bas-des-Xettes) 400
Rouen au Tholy 3.600
Rouen à Liézey et Champdray 1.800
Place publique à La Bresse 3.214
Place publique à Remiremont 2.310
Total 19.060

La direction, la longueur et le nombre de ces routes indiquent l’importance du commerce de roulage en 1789 ; ce n’était rien encore auprès des belles routes et de la voie ferrée qui, aujourd’hui sillonnent le territoire de Gérardmer.

L’entretien et la création des routes étaient entièrement à la charge de la communauté, qui payait de plus les frais de voyage, de visite et de réception du conducteur principal des ponts et chaussées d’Épinal.

Les réparations annuelles étaient élevées, non seulement à cause de la grande longueur de ses chemins,

  1. Archives communales B.B.III.