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En 1684, ce fut Claude Garnier, venant de la paroisse de Saint-Nabord, qui épousa Marguerite Claudon, de Gérardmer[1], et prit de la sorte son droit de cité ; il fut l’ancêtre de la famille Garnier-Thiébaut actuelle.

En 1700, « Martin Perrin, fils d’Anthoine, natif de La Valdotte, épousa la fille de deffunt Laurent Gley ». Ce fut l’ancêtre de la famille Perrin dont M. Jean-Baptiste Perrin, fabricant de toiles, est un représentant.

Ce mouvement d’immigration de Savoyards se continua dans le commencement du xixe siècle ; en 1818, un nommé Marulaz, vint, d’Épinal, s’établir à Gérardmer ; il y épousa – à l’âge de 19 ans – Marie-Agathe Martin et eut de son mariage plusieurs enfants qui vivent encore. Ce Marulaz était fils d’un marchand ambulant[2] installé à Épinal depuis 1815, natif de Morzine (Haute-Savoie), de la même famille que le général Marulaz dont la biographie appartient à l’histoire[3].

Nouveaux « entrans » à Gérardmer

À la suite des rôles de répartition d’impôts, les asseyeurs dressaient la liste des « Nouveaux Entrans » qui étaient affranchis de charge pour la première année

  1. Archives communales G.G.IX. On trouve aussi l’orthographe Gairnier – Gournier. Les Garnier devaient déjà être installés à Gérardmer avant cette date, car un des comptes du domaine d’Arches signale pour 1643 la présence de Bernard Garnier à Gérardmer (Archives de Nancy).
  2. Ce Marulaz avait servi pendant quinze années comme volontaire dans les armées de la République.
  3. Le fils du général Marulaz était général commandant une division d’armée à Paris, sous l’Empire. Il commandait la place de Besançon en 1815 ; les Alliés essayèrent de le corrompre par des offres d’argent considérables qu’il repoussa énergiquement. Ces renseignements nous ont été obligeamment communiqués par M. Groshens, instituteur aux Bas-Rupts (Gérardmer), qui les tient d’un descendant de la famille Marulaz, M. Nicolas Marulaz.