Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Décès.

(Les registres mortuaires ont été interrompus en partie pendant les années 1635-36-37, au moment de la peste et des guerres du xviie siècle. On y lit:)

Le 16 Octobre 1637, mort de Jean-Claude Georgel, tué au Beillard par les Suédois.

Le 19 Janvier 1722, enterrement de Jean Chipot, incendié et consumé dans sa maison. On n’a pu enterrer que ses os.

Le 3 Novembre 1722, enterrement de Joseph Poirot, maire, par le Révérend Père Paul de Girancourt, capucin, prédicateur de Remiremont.

Le 17 Octobre 1729, enterrement de Sébastien Thomas, trouvé mort dans la montagne[1].

Le 26 Mars 1730, enterrement de Dominique Besson, trouvé noyé.

Le 19 Mai 1745, enterrement de Marguerite de Lasausse.

Le 19 Janvier 1782, enterrement de Charles-Léopold de Tarsin.

Par la loi du 20 Septembre 1792, la tenue des registres « de l’État civil des citoyens » fut confiée à un des officiers municipaux de l’Assemblée municipale. Le premier désigné pour cet office, à Gérardmer, fut le sieur Augustin Viry, secrétaire-greffier de l’Assemblée, le second fut Jacques Costet.

À partir de l’an xi, le maire fut le seul officier municipal et ce fut à lui qu’incomba la tâche de tenir les registres qui, depuis la Révolution, s’appellent « Registres de l’État civil. Avant 1789, le registre des naissances s’appelait Registre des Baptêmes ; celui des décès était désigné sous le nom de Registre des Mortuaires.

Une cérémonie religieuse qui précédait le mariage, au siècle dernier, et qui n’existe plus, était celle des fiançailles[2]. Les deux fiancés échangeaient l’anneau des

  1. Ces mentions sont fréquentes, surtout à l’époque des grandes neiges.
  2. À la campagne, de nos jours, la cérémonie consiste simplement en un banquet de famille, appelé « les accords » ou plus prosaïquement les « marchés. »