Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/64

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

fiançailles et le prêtre bénissait cet accord dont il transcrivait la célébration sous la rubrique suivante : « M. X et Melle Y se sont fiancés et se sont promis de s’épouser ensemble, le plus tôt que faire se pourra, et dans 40 jours pour le plus tard ». Et les futurs époux étaient déjà engagés sur l’honneur.

État des privilégiés

Noblesse

À la veille de la Révolution, il n’y avait à Gérardmer aucune personne noble. L’état des privilégiés, daté du 10 Mai 1729[1], est ainsi conçu:

Il n’y a à Gérardmer aucun gentilhomme titré, comme marquis, comtes, barons, ny autres, S. A. R. en estant seule le Seigneur haut justicier avec le Chapitre de Remiremont par indivis et n’a droit à haute, moyenne et basse justice que S. A. R. et le dit Chapitre.

Il n’y en a pas non plus possédant fief ni autrement.

Il n’y a non plus aucuns amodiateurs, fermiers, ni meuniers en des seigneurs particuliers, commandeurs de l’Ordre de Malthe, Concierges, jardiniers, portiers, marcaires ni vachers déclarés exempts par les Mandements, de la subvention.

Il n’y en a aucun du dit Gérardmer exempts de subvention par plaids, bruchs ou décrets de S. A. R. ni pour cause de commissions dans la ferme générale sinon le Receveur des droits d’entrée, issues foraines, qui a aussi la distribution des papiers et parchemins timbrés, contrôle des exploits, et le contrôleur des actes des notaires que l’on ne doit augmenter à la subvention par les Mandements, ny les comprendre, ny commander à la corvée des chemins…

Les droits des ducs de Lorraine sur Gérardmer remontaient à la cession faite par le duc Ferry III à Clauss de

  1. Archives communales A.A.I.