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Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/83

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1711-1720, id. Joseph Pierrot.

1720-1726, id. Laurent Gouvenant.

1726-1759, id. Claude-Antoine Poirot.

1759-1761, id. Nicolas-Laurent Perry.

1761-1766, id. Pierre-Léopold Jardot.

1767-1780, id. Nicolas Georgel.

1780-an II, id. Jean-George Colin.


Église de Gérardmer.


Dès l’année 1628, la chapelle des saints Gérard et Barthélemy ne pouvant plus contenir le nombre des fidèles, fut agrandie et reconstruite sur les fondements de l’ancienne.

Comme cet édifice religieux se trouvait éloigné du village, la garde en était confiée à deux marguilliers qui couchaient toutes les nuits dans la sacristie. Le marguillier en chef fut toujours un membre de la famille des Viry[1] de 1629 à 1807.

La prairie dite du Champ, qui sépare l’agglomération de la chapelle du Calvaire, était à cette époque très marécageuse, ce qui ne permettait pas d’y asseoir des constructions. C’est à cette cause qu’on doit attribuer l’isolement des maisons du village d’un centre religieux autour duquel se seraient naturellement groupées les habitations, comme cela a eu lieu dans presque tous les villages.

En 1711 la population étant beaucoup augmentée (1.932 à 2.000 habitants), la chapelle vicariale se trouvait de nouveau trop étroite ; aussi les habitants de Gérardmer se réunirent-ils en assemblée afin de faire les préparatifs nécessaires pour la construction d’une nouvelle église plus vaste que l’ancienne (22 Mars 1718). Ils prirent une résolution[2] qui est signée par 250 d’entre eux.

  1. La famille des Viry, une des plus anciennes et des plus nombreuses de Gérardmer, a fourni des fonctionnaires dans toutes les administrations municipales ; ses membres sont tous parents entre eux. On les appelle communément les Chan Colau.
  2. Archives communales. D. D. XII.