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la prétendue tour de Gérard d’Alsace et des anciennes chapelles des saints Gérard et Barthélemy.

C’est la chapelle du Calvaire, entourée par le cimetière ancien où reposent les générations de 1542 à 1732 et de 1850 jusqu’à nos jours.

Depuis la construction de la nouvelle église jusqu’en 1850, on inhuma autour de cette église ; le cimetière a été depuis transformé en places et passages publics. Des pierres bornes en marquent encore les limites.

Comme les marguilliers ne couchaient plus à la sacristie depuis la reconstruction de l’église, il y eut à plusieurs reprises (3 fois depuis 1731 jusqu’en 1765), des vols commis à l’église. En 1765, le curé de Gérardmer se plaint à l’évêque de Toul qu’on a pris à l’église en linges et ornements pour environ 1.200 livres, sans toucher toutefois aux vases sacrés. Il lui demande la « permission de laisser faire un lit à niche sur la tribune de l’orgue pour y faire coucher le marguillier, comme anciennement… car toutes les fois qu’on a volé il y a eu bris de vitres, de barreaux et fracture de porte. »

L’évêque de Toul accorda l’autorisation demandée « à la condition qu’on observera la décence requise. »

La Fabrique, les Chatolliers

La Fabrique de l’église était administrée par le curé et les chatolliers. On nommait ainsi les fabriciens de l’époque. Leur nom venait de ce qu’ils portaient – à l’origine – la chape du curé dans les cérémonies religieuses.

Les chatolliers étaient au nombre de deux. Ils étaient nommés par l’assemblée municipale et prêtaient serment entre les mains du prêtre et vicaire en chef de la paroisse. Les fonctions d’agents comptables de la fabrique leur incombaient ; ils tenaient compte sur un registre, de leurs recettes et dépenses.