le plus jeune, était en train de s’amuser avec une grosse boule de bois qu’on laisse toujours dans la cage des lions ; il la roulait comme un jeune chat fait d’une pelote de fil ; il la lançait, puis bondissait après et la rattrapait. Et tout le monde de rire, y compris Julien.
— Si on ne dirait pas un gros chat ! s’écria-t-il.
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— C’est que les lions sont en effet des carnassiers de la race des chats, dit l’oncle Frantz. Mais ce sont des chats avec lesquels il ne ferait pas trop bon jouer ; même sans vouloir vous faire du mal, il suffirait d’un coup de la queue de ce lion pour vous terrasser, et du petit bout de sa griffe pour vous enlever un morceau de chair.
— Mais, dit Julien, ils doivent bien s’ennuyer d’être toute la journée enfermés dans ces cages. Il faut que les barreaux soient bien solides pour qu’ils ne puissent les briser.
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— Ne t’inquiète pas, Julien, dit l’oncle en souriant, ce sont de bons barreaux de fer sur lesquels ni leurs dents ni leurs ongles ne peuvent rien.
Et on continua la promenade. À côté, c’était le tigre royal