ment aurait lieu constamment du côté correspondant au kyste il en serait de même lorsque le cœnure est renfermé dans un ventricule cérébral et que, laissant intactes les parties sur lesquelles il repose, il amincit seulement le plafond de cette cavité.
La rotation s’effectuerait, au contraire, du côté opposé au siège du cœnure lorsque celui-ci a opéré une destruction des couches profondes du plan inférieur du cerveau, ou déformé les corps striés, les couches optiques, les cornes d’Ammon, le trigone cérébral, etc. Toutefois, dans ces derniers cas, le mouvement en cercle ne se produit pas toujours ; parfois, sans suivre une ligne droite, l’animal, dévie tantôt à droite, tantôt à gauche, et sa marche est titubante. Il en est d’ailleurs de même lorsque le cœnure est sur le cervelet ou le bulbe rachidien.
Les mouvements circulaires résultant de la présence d’un cœnure dans le sein de la substance encéphalique, examinés au point de vue de la physiologie du cerveau, donnent lieu à des opinions diverses.
Longet, en effet, a démontré que l’incitation qui part de l’hémisphère cérébral droit, à travers la moelle allongée met en action les muscles du côté gauche du corps et, inversement, l’incitation du lobe cérébral gauche anime les muscles du côté droit du sujet. Il y aurait donc effet croisé, et d’a-