Page:Gaboriau - Les Gens de bureau, Dentu, 1877.djvu/226

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


XXXVI


Caldas montra bien qu’il était un ambitieux. Il suivit strictement les avis de Lorgelin-Mentor. Pendant quinze jours on ne le vit pas écrire une seule ligne. Il allait dans la journée faire des parties de billard au café de l’Équilibre. M. Izarn, qui entre cent fois par jour dans le bureau de ses subordonnés, ne le trouvait jamais à sa place.

Surpris de ce changement à vue, le chef de bureau essaya d’abord de ramener le réfractaire à de meilleurs sentiments ; il lui parla affectueusement, du ton de l’intérêt le mieux senti, et humecta à propos sa paupière