Page:Gaboriau - Les Gens de bureau, Dentu, 1877.djvu/310

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

La réussite n’a point fait oublier à Caldas son savoir vivre. Il reconnaît encore ses amis, quand il les rencontre.

Sa démission envoyée officiellement par la poste, il se rendit au ministère prendre congé des gens à côté desquels il avait vécu.

M. Le Campion est le dernier qu’il eut l’honneur de saluer.

Cet homme impénétrable se départit en cette circonstance de son mutisme habituel :

— J’ai vu votre pièce, lui dit-il ; elle révèle un grand talent. Vous avez tort pourtant de quitter l’Administration ; votre écriture s’y était beaucoup améliorée.



FIN