Page:Gaboriau - Les Gens de bureau, Dentu, 1877.djvu/309

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Caldas prit une feuille de papier et, sous la dictée de Saint-Adolphe, il commença à écrire sa démission.

À ce moment la porte s’ouvrit, et M. Krugenstern apparut.

Il était radieux aujourd’hui, M. Krugenstern ; il avait eu un billet pour la première représentation, un billet de famille ; il y avait mené sa femme et ses deux demoiselles. Il avait ri, il avait pleuré, il avait applaudi surtout.

Quelque chose de la gloire de Romain rejaillissait sur lui, et il avait dit au foyer, dans un cercle de journalistes :

— C’édre moi gue che l’hapille !

Aussi il venait proposer à son client de lui faire douze habillements complets.

— Ah ! prenez garde, dit Romain, posant sa plume, c’est que je quitte le ministère.

— Che fus audorise, répondit M. Krugenstern.

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