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VIII


Caldas n’avait pas de transitions à ménager.

On quitte la bohême comme une auberge mal famée, quand et comme on peut ; on part sans dire adieu à personne.

Les huit jours de répit que lui accordait M. Mareschal furent donc pour lui comme un congé anticipé. Il en profita pour visiter quelques amis de sa famille, de la race de ces correspondants-amateurs auxquels les gens de province recommandent instamment leurs fils à surveiller, comme si à Paris on avait le temps de se mêler des affaires des autres.

Du jour où Romain s’était mis à écrire dans les journaux, il avait cessé de voir ces excellents bourgeois,