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Page:Gaboriau - Monsieur Lecoq, Dentu, 1869, tome 1.djvu/35

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Il n’en fallut pas davantage. Le vieil agent saisit une lumière, et suivi de son compagnon, il courut à la porte de derrière de la maison qui ouvrait sur un petit jardin.

En cet endroit abrité, le dégel était en retard, et sur le blanc tapis de neige, apparaissaient comme autant de taches noires, de nombreuses traces de pas.

Sans hésiter, Lecoq s’était jeté à genoux pour examiner de près ; il se releva presque aussitôt.

— Ce ne sont pas des pieds d’hommes, dit-il, qui ont laissé ces empreintes !… Il y avait des femmes !…