Page:Gacon-Dufour - Contre le projet de loi.djvu/31

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« Considérant que pour l’ordinaire une femme perd de ses grâces et même de ses mœurs, à mesure qu’elle gagne en savoir et en talents ».

Quel sophisme ! quoi ? l’instruction peut perdre les mœurs ! n’avons-nous pas mille exemples que l’ignorance est contraire aux mœurs. Ce serait me répéter inutilement. Une pareille assertion ne mérite pas d’être refutée.

« Considérant que la cause suprimée, l’effet tombe de lui même ; ainsi les femmes ne sachant plus lire, ne nous offriront plus le risible travers de ces diplomates fémmelles qui, du fond d’un Boudoir, le Publiciste à la main, disposent des Empires, font la part aux rois, aux républiques, etc. »