Au lieu d’un projet de loi, faites comme Molière une bonne comédie, vous n’aurez plus de diplomates femelles, ni de femmes savantes, mais des femmes instruites pour le plaisir de l’être, sans faste et sans orgueil : vous aurez des femmes lisant Montaigne et la Maison rustique ; Voltaire, et l’Art d’apprendre à filer la laine, Jean-Jacques et Parmantier pour la culture des pommes de terre Helvétius et la Cuisinière économe ; Plutarque et l’Art de la manipulation du pain ; Hume et l’Éducation des bêtes à laine, la philosophie de Newton et la science d’une bonne fermière.
« Considérant que les femmes les mieux instruite, les plus savantes n’ont jamais enrichi les Sciences et les Arts d’aucune découverte ; qu’il n’y a jamais eu de femmes inven-