Page:Gagneur - Le Divorce.pdf/127

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montrés favorables au divorce. Déjà Montesquieu s’exprimait ainsi :

« Le divorce était permis dans la religion païenne, et il fut défendu aux chrétiens. Ce changement, qui parut d’abord de si petite importance, eut insensiblement des suites terribles, et telles qu’on peut à peine les croire.

« On ôta non-seulement toute la douceur du mariage, mais encore on donna atteinte à sa foi ; en voulant resserrer ses nœuds, on les relâcha, et au lieu d’unir les cœurs, comme on le prétendait, on les sépara pour jamais.

« Dans une action si libre, et où le cœur doit avoir tant de part, on mit la