Page:Gagneur - Le Divorce.pdf/128

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gêne, la nécessité et la fatalité du destin même.

« Rien ne contribuant plus à l’attachement mutuel que la faculté du divorce, un mari et une femme étaient portés à soutenir patiemment les peines domestiques, sachant qu’ils étaient maîtres de les faire finir ; et ils gardaient souvent ce pouvoir en main toute leur vie sans en user, par cette seule considération qu’ils étaient libres de le faire. »

L’objection principale, la seule spécieuse qu’on oppose au divorce, c’est l’avenir et la fortune des enfants.

Mais est-il juste qu’une génération soit sacrifiée à l’autre ? Les parents ne