Page:Gagneur - Le Divorce.pdf/16

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la plus cruelle que j’aie encore traversée.

« Si depuis six ans bientôt j’ai cessé de correspondre avec toi, n’en accuse pas mon amitié. Le malheur d’un mari trompé, assez faible pour pardonner, n’excite pas grande pitié ; et tu es si sceptique à l’endroit de l’amour et du mariage, que j’ai craint de te faire sourire en te racontant mes douleurs intimes.

« Il y a quatre ans, tu le sais, que je suis séparé de la femme indigne que j’ai tant aimée. Qu’ai-je fait, que suis-je devenu depuis cette époque ? J’ose à peine te l’avouer.

« Tu connais mon cœur ardent, pas-