Page:Gagneur - Le Divorce.pdf/173

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ginité, sa pureté, cela est vrai ; il la jette dans le monde dans cette situation fausse qui n’est ni celle de la fille, ni celle de la femme ou de la veuve : eh bien ! c’est une garantie que la femme ne recourra pas à ce moyen extrême sans la plus impérieuse nécessité. À la seconde objection, la réponse est dans ces deux mots : la prééminence du mari sur la femme ne peut jamais être le droit d’oppression du fort sur le faible.

Reste l’intérêt des enfants. Ici, nous devons rappeler que le désordre existe quand il s’agit d’y remédier ; que la famille est troublée ; que la question n’est pas entre la réconciliation et la rupture, mais entre un mode de rupture et un autre. L’intérêt des enfants est compromis dès que le désordre existe, leur intérêt moral par les mau-