Ursulines au fort Saint-Louis. Le jour même de leur arrivée, il les convia à sa table, ainsi que les missionnaires Jésuites, les officiers et les principaux « habitants » de la colonie.
Puis les humbles servantes de Dieu se séparèrent, les deux petites communautés allant s’installer dans leurs pauvres demeures respectives.
Un demi siècle plus tard, des filles de la Mère Marie de l’Incarnation, que l’incendie avait chassées de leur cloître, franchirent encore une fois l’enceinte du fort Saint-Louis ainsi que nous le verrons plus loin.
L’année 1647, une des années fécondes de nos annales historiques, vit commencer les travaux de la « grande église » qui, plus tard, porta le nom de cathédrale de Québec.
En même temps on travaillait à un bâtiment pour les Pères Jésuites et l’on jetait les fondements du « corps de logis » auquel on donna bientôt le nom de château Saint-Louis.
On sait que la pierre trouvée au
mois de septembre 1784, en nivelant
le terrain, non loin de la façade
intérieure du château Saint-Louis,
porte une croix de chevalier
de Malte avec le millésime 1647.
Cette pierre, qui, à
l’origine, était sans doute placée au-dessus de la porte
d’entrée ou dans un autre endroit bien en vue du premier
château Saint-Louis, gisait vraisemblablement où on l’a
trouvée depuis quatre-vingt-dix ans, c’est-à-dire depuis la