verneurs, les gouvernantes — comme on disait sous l’ancien régime, — les seigneurs féodaux, les hommes d’armes, les missionnaires, les fondatrices d’établissements religieux. Elle nous fait assister à la naissance et aux premiers développements de la nation canadienne, et réveille le souvenir de
On y entend aussi l’écho de batailles lointaines, livrées
dans les deux mondes, et la répercussion des
événements tragiques où sombra l’antique monarchie
française. L’auteur suit même les anciens habitants
du château Saint-Louis après leur disparition
de la scène canadienne, et il nous fait retrouver, à
Paris, à Muides, à Denonville et ailleurs, des personnages
nés ou ayant vécu à Québec, aux Trois-Rivières,
à Montréal.
On trouve encore dans ces pages l’opinion d’éminents jurisconsultes anglais sur le droit absolu des catholiques canadiens à l’exercice de leur religion, — question discutée au château Saint-Louis, en 1811, entre le grand évêque Plessis et le gouverneur James-Henry Craig.
Monsieur Ernest Gagnon raconte également, dans cet ouvrage, l’histoire du château Haldimand, dépen-