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que la flotte de guerre fut prête, Lucien réquisitionna tous les bateaux disponibles au port, quelle que fut leur nationalité. Il y en avait 120.

Promettant qu’ils seraient de retour dans une quinzaine de jours, et une forte indemnité pour chacun, il obtint l’assentiment des propriétaires ou agents.

Deux jours après, cette formidable armée navale, mettait le cap sur Santos, où elle débarqua sans coup férir.

Cinq cent mille hommes envahirent le Brésil avec 2000 canons, 5000 mitrailleuses et 1000 avions.

Revenant sur Buenos Ayres, les transports et la flotte de guerre embarquèrent le restant de l’armée envahissante, qui fut ainsi complètement débarquée.

Laissant retourner les transports sur Buenos Ayres, Lucien fit croiser la flotte pour rencontrer celle du Brésil qui venait de se diriger à sa rencontre.

Il donna ordre aux troupes, d’avancer vers Rio de Janeiro et lui-même, accompagné de la flotte de dirigeables qui escortaient le sien, il se mit à la recherche de la flotte brésilienne.

Les cinq sous-marins du commandant Hayashi l’accompagnaient, ainsi que 500 avions.

Ils étaient parvenus à 100 kilomètres de Rio et ils n’avaient rien aperçu, quand Lucien capta un radio-télégramme de l’amiral Texeira ordonnant l’alignement de combat.

Peu après, les destroyers et torpilleurs firent leur apparition, les avions les pourchassèrent et en coulèrent 35, mais de la flotte de Lucien, cinq croiseurs coulèrent à la suite des torpilles lancées. Les 25 destroyers et torpilleurs brésiliens se replièrent vers le gros de la flotte, laquelle commença le tir à 15 kilomètres de distance.

À ce moment les 4 dirigeables brésiliens firent leur apparition et commencèrent à jeter des bombes.

Un croiseur coula peu après, mais les dirigeables de Lucien réussirent à détruire les 4 brésiliens au bout d’un quart d’heure. Donnant ordre aux avions de pourchasser les destroyers et torpilleurs, et aux sous-marins de s’occuper des cuirassés, il se mit lui-même à la tête des dirigeables pour couler les croiseurs. Après une heure de bataille, il n’y avait plus de destroyers sur la mer et les dirigeables avaient réussi à couler 20 croiseurs. Trois cuirassés avaient également fait explosion à la suite de torpillage, mais Lucien avait eu un cuirassé coulé par l’explosion de la soute aux poudres, provoquée par un obus brésilien.

S’approchant jusqu’à six mille mètres, les cuirassés et croiseurs de Lucien envoyaient bordée sur bordée.

Trois autres cuirassés brésiliens coulèrent, ainsi que les 8 croiseurs restants ; Lucien eut encore trois croiseurs coulés.

Voyant presque toute la flotte anéantie, les 2 cuirassés brésiliens