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XIX

Baronne d’Ange, à Berlin.

Hélas ! c’était trop beau pour durer.

Comme on lui passait tous ses caprices et qu’elle savait avoir toujours chez soi de jolies petites filles, fruits à peine bons à cueillir, elle se permettait des licences qui devaient finir par scandaliser même les moins pudibonds.

Étouffant chez elle, elle sortit les beaux jours et se montra dans les belles promenades.

Son équipage faisait sensation, mais il effarouchait.

En tout, il faut savoir garder une mesure.

Marie Pigeonnier s’affichait comme la baronne d’Ange, qu’elle copiait extérieurement et intérieurement.

Elle mit à la mode certaines habitudes