Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LA VIE
DE
MARIE PIGEONNIER
I
Fleur d’oranger.
Quel jour néfaste ce fut que celui où je rencontrai cette femme !
Elles ne sont pas d’hier pourtant ses vilenies, mais elles furent si malpropres, qu’elles me torturent encore quand je me surprends à y songer.
Pourtant je ne me suis pas vengé.
C’était il y a trente-cinq ans ; elle était gentille alors, mais ce n’était pas une beauté. Elle pouvait entraîner derrière elle des besoigneux d’amour, elle ne pouvait pas attacher un cœur bien longtemps.