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IV

Candeur et Rouerie.

Comprenant que le théâtre ne serait jamais pour elle qu’un couvre-marchandise, et que sa qualité d’artiste dramatique lui assurerait une plus libre circulation à travers le monde qu’elle se proposait d’exploiter, elle se contenta de se montrer sans se prodiguer, de façon à conserver un certain prestige.

Elle fut surtout bonne comédienne chez elle.

Habile à s’introduire partout, elle sut aussi ouvrir sa porte à propos.

Dans son salon, qui n’est séparé de sa chambre à coucher que par une portière en tapisserie presque transparente, elle reçoit pêle-mêle et ses adorateurs et ses faiseurs d’affaires.

Du reste, il convient de lui accorder une