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IX
La maison de la rue de Penthièvre.
Ce soir-là, Marie Pigeonnier rentra dans une chambrette où elle campait en attendant un asile digne d’elle.
Pendant une grande partie de la nuit elle rêva éveillée à la proposition du juif.
Elle répondait à toutes les objections qui se présentaient à son esprit.
Son grand désir était de se convaincre que cette proposition n’avait rien de suspect, et plus elle l’étudiait, plus elle la jugeait acceptable à tous les points de vue.
Marie Pigeonnier avait avalé bien d’autres couleuvres ; elle ne s’en portait pas plus mal.
Il ne lui restait plus rien à jeter pardessus les moulins ; pourquoi répugnerait-elle à y jeter les bonnets des autres ?
Allons, pas de sotte pudeur, ma fille ;