Restait à étudier de quelle façon Gustave pourrait lui être utile à Berlin.
Elle consulta à ce sujet son associée ; la vieille allemande était vicieuse, mais manquait de malice.
La question l’embarrassa.
Peut-être lui venait-il de bonnes idées, mais elle craignait tellement de donner un conseil maladroit, qu’elle préféra garder le silence.
Pourtant elle reconnaissait qu’il y avait un bon parti à tirer de la présence de ce grand personnage à Berlin, surtout qu’il devait être reçu par…
Holà ! qu’allais-je faire ! Un mot de plus et ce que je raconte aurait l’air d’être arrivé, et le lecteur se souvient que, dans l’avant-propos, j’ai déclaré que tout ce que je racontais était de pure invention.
Évidemment, ce serait plus piquant, si c’était arrivé ; mais je n’écris ni des mémoires, ni de l’histoire, je ne fais que du roman.
Marie Pigeonnier avait une occasion