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coemptionateurs se servent, pour donner en mancipium, des paroles qu’on emploie pour manciper les esclaves, paroles qui diffèrent dans la coemption.

On verra, sous les §§ 138 et suivants, comment le mancipium prenait fin.

§ 124. Voyons maintenant. comment ceux qui sont soumis au droit d’autrui peuvent en être libérés.

§ 125. Occupons-nous d’abord de ceux qui sont sous la puissance.

§ 126. Ce que nous avons dit plus haut touchant les esclaves qu’on veut affranchir nous explique comment ils sortent de la puissance dominicale.

Nous avons expliqué, sous le § 17, comment se dissolvait la puissance dominicale. Nous n’y reviendrons pas.

§ 127. Ceux qui sont sous la puissance d’un ascendant deviennent sui juris à sa mort, sauf une distinction : en effet, à la mort du père, les fils et les filles deviennent toujours sui juris ; mais, à la mort de l’aïeul, les petits-fils et les petites-filles ne deviennent pas toujours sui juris, mais seulement lorsque, à la mort de leur aïeul, ils ne doivent pas retomber sous la puissance de leur père ; aussi, lorsque, à la mort de l’aïeul, le père se trouvait sous sa puissance, les enfants tom-