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UTILITÉ DES PARTIES DU CORPS HUMAIN, XVI, xiv.

nous avons aussi parlé des vaisseaux des mamelles et des testicules, là où nous traitons simultanément de ces organes (livre XIV), et, pour ces parties, nous avons là encore réuni ce qui regarde les artères et les veines, attendu qu’elles offraient une utilité commune ; nous avons également traité en même temps, comme cela était nécessaire, des veines et artères qui vont au bras. La nature, ici comme dans les jambes, envoie à la surface des parties externes et internes du bras des veines spéciales sans artères. J’ai annoncé que je traiterais dans le Manuel des dissections (cf. III, iii) de leur distribution dans chaque partie, et aussi de leur trajet dans le membre tout entier. De même qu’ici le membre a une veine en plus (v. saphène externe), de même à la surface du cou il existe une seconde veine jugulaire (jugul. externe) sans-artère ; il n’existe qu’une artère de chaque côté, à gauche et à droite. Les veines jugulaires, situées dans la profondeur de cette région, se divisent de la même façon que les artères, à cette seule exception près que, nous l’avons dit quand nous traitions spécialement ce sujet (cf. chap. xii, le traité Sur l’anatomie des artères et des veines et la Dissert. sur l’anatomie), la grande artère remonte, par le trou de l’os pétreux (trou carotidien), au plexus rétiforme, tandis que par le trou qui donne issue à la sixième paire de nerfs (trou déchiré post.), toute la portion restante des veines jugulaires, situées profondément, remonte à l’encéphale. Nous avons aussi parlé des vaisseaux de l’encéphale lui-même en exposant les utilités des parties qu’il renferme (cf. IX, iv et suiv., t. I, p. 575). Il est donc temps de terminer ce livre.