épigastriques, surtout les muscles inférieurs, et en relâchant de leur tension tous ceux du thorax. Avec une disposition telle, l’estomac, à peu près tout entier, est poussé avec le diaphragme lui-même dans la cavité du thorax. Pour que cela n’ait pas lieu, et pour ne pas gêner l’acte de la défécation, tout le thorax est vigoureusement pressé de toutes parts.
Il est évident, d’après ce que nous avons dit déjà, que les muscles, placés là où doit s’accomplir l’écoulement des superfluités, sont destinés à les retenir, qu’en cela consiste leur fonction propre, et qu’ils ne peuvent les expulser, si ce n’est accidentellement, quand ils cessent d’agir. Ici, comme dans toutes les autres parties, des muscles antagonistes prendront aussi les mouvements opposés. La rétention des superfluités constitue l’action de ces muscles, et leur expulsion constitue celle des muscles de l’épigastre et du diaphragme.
Ces muscles sont analogues aux muscles antagonistes des autres parties. Pour le diaphragme, on ne saurait dire simplement quels muscles sont [directement] ses antagonistes ; car, en qualité d’organe d’expulsion des superfluités, il a, comme antagonistes, ceux d’abord qui les retiennent, et surtout, dans un autre mode d’antagonisme, ceux de l’épigastre. En qualité d’organe de la respiration, il en a dans un sens et pas du tout dans un autre. En effet, aucun muscle absolument ne préside à l’expiration ; cet acte, ou plutôt cet état passif du thorax, ressemble à l’action de tomber dont nous avons parlé plus haut (I, vii).
L’exsufflation est la sortie précipitée du souffle, résultant de l’action des muscles intercostaux. Tous les muscles intérieurs des côtes président à l’exsufflation. D’une autre part, l’action du thorax ressemble à ce qui a été appelé précédemment (I, vii) décubitus