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Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/594

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DES LIEUX AFFECTÉS, III, xv.

Mais peut-être il convient d’arrêter ici un discours qui se prolonge plus que je ne voulais. Mon but, dans ce livre, était de découvrir toutes les affections de la tête, et principalement de l’encéphale ; et comme l’encéphale est le principe des nerfs, par une conséquence naturelle j’ai abordé dans mon discours les affections des nerfs.

Ainsi, après avoir terminé ici ce livre, nous examinerons plus loin les affections qui naissent dans les parties de la tête ; nous n’ajoutons plus qu’une observation.


Chapitre xv. — Que la lésion de l’odorat a son síége dans les ventricules antérieurs du cerveau.


La lésion de l’odorat est une affection, non pas des narines, mais des ventricules antérieurs de l’encéphale atteints de dyscrasie, ou des conduits obstrués des os ethmoïdes. En effet, la sensation des odeurs est perçue dans les ventricules antérieurs de l’encéphale, les vapeurs y remontant par les trous des os ethmoïdes, comme il a été démontré dans le livre Sur l’organe de l’odorat. (Voy. Dissertation sur la physiologie.)