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Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/796

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DE LA MÉTHODE THÉRAPEUTIQUE, À GLAUCON, II, xiii.

vent parfois à détacher les écailles de la peau, comme se détache chez les serpents ce qu’on nomme la vieille peau.


Chapitre xiii. — Énumération des médicaments que Galien avait remis à Glaucon. — Annonce des ouvrages qu’il se propose d’écrire sur les médicaments.


Je ne crois pas utile de te décrire l’opération convenable pour aucune des autres tumeurs contre nature ; car tu as reçu de moi les plus célèbres de nos médicaments : contre les écrouelles les médicaments capables de resserrer, de dessécher et de faire suppurer ; contre les mélicéris tous ceux qui dissipent, et les médicaments qui évacuent le pus et l’eau contenue dans le scrotum et l’abdomen ; médicaments qu’on peut employer aussi contre les hydropisies. En effet le but de ces médicaments est double : il consiste à dissiper le squirrhe du viscère et à évacuer l’eau amassée. Nous avons décrit précédemment (chap. vii) le traitement des squirrhes des viscères. Ainsi le traitement des hydropisies se ramène à trois buts : guérir le squirrhe du viscère affecté, employer des épithèmes qui dissipent l’humeur, faire boire des diurétiques. Je pense qu’au moment où tu te prépares à un long voyage, ces détails te suffiront. Si, comme je l’ai dit précédemment ( chap. ix, in fine), j’achève le traité Sur les médicaments distribués d’après les genres, et celui d’après les lieux affectés, tu les recevras aussi à ton retour de voyage. J’écrirai encore, à la demande de mes amis, un grand traité Sur la méthode thérapeutique. Si tu es retenu au dehors plus longtemps, je t’enverrai sans tarder chacun de mes écrits.




FIN DU TOME DEUXIÈME.