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Page:Galland - Contes et fables indiennes, de Bidpaï et de Lokman, tome 1.djvu/66

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parlez. Vous ne pouvez rien faire qui mérite davantage mon approbation, & celle de tout le monde, que d’expofer à votre Souverain, des chofes dont il puiffe faire fon profit, puifqu’il s’agit de la tranquillité & du bonheur de fes peuples.

Le grand Vifir, qui avoit l’efprit préfent & une grande facilité de s’énoncer, ne put fe difpenfer d’obéir au Sultan fon Maître, qui le preffoit fi obligeamment. Il lui donna la fatisfaction qu’il fouhaitoit, & raconta dans les termes fuivans, & avec toute l’éloquence dont il étoit capable, l’hiftoire qu’il demandoit.