Page:Galland - Contes et fables indiennes, de Bidpaï et de Lokman, tome 1.djvu/73

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qui furent compris dans cette largesse, devinrent riches. Le reste de la journée fut employé à cette distribution ; & lorsque la nuit eut succédé au jour, Dabchelim se retira dans son appartement, & fe coucha. Au plus fort de son sommeil, comme son imagination ne lui représentoit que des objets agréables, un vieillard vénérable environné de lumiere lui apparut en songe, & en l’abordant : Tu as fait aujourd’hui, lui dit-il, une largese de grandes sommes, & tu as épuisé un riche trésor en aumônes. Cette action mérite récompense : demain, dès que le soleil sera levé, monte à cheval, & prends ta route vers le levant, tu trouveras de ce côté-là, un trésor proportionné à la haute dignité que tu possedes, & avec