Page:Galland - Contes et fables indiennes, de Bidpaï et de Lokman, tome 1.djvu/96

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

l’Ifle de Sarandib, où le premier des hommes vint du Paradis terrestre sur la terre. Il y trouvera aussi la solution de toutes ces difficultés, & les questions qu’il pourra faire lui seront expliquées.

L’écrit finiffoit en cet endroit, & le Philosophe en achevant, le remit entre les mains de Dabchelim. Ce Monarque le reprit avec beaucoup de respect, comme un préservatif qu’il étoit résolu de porter sur lui, attaché au bras, ou pendu au col. Il embrassa le Philofophe, pour lui marquer sa satisfaction : par la lecture que je viens d’entendre, lui dit-il, je connois que ce trésor ne m’a pas été indiqué seulement pour l’or, ni pour l’argent qui le composent ; mais pour les conseils fi utiles qui y