Page:Galland - Contes et fables indiennes, de Bidpaï et de Lokman, tome 1.djvu/97

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étoient cachés. Avec la grace de Dieu, je n’ai pas lieu de desirer plus de richesses que j’en possede. Je me contente des avis falutaires que renferme cet écrit, que j’eftime plus que tous les trésors du monde ; je donne même tout le reste aux pauvres de bon cœur, en action de graces à Dieu, tant pour le soulagement que l’ame du Roi Houschenk pourra en recevoir, que pour le mérite qui peut en retomber sur ma personne.

En même temps, Dabchelim fit faire la distribution de toutes les richesses contenues dans ce trésor, & par ce moyen après qu’il se fut délivré de l’inquiétude qu’elles auroient pu lui causer, il retourna à sa capitale, & rentra dans son palais, où il passa la nuit, l’esprit