Page:Galland - Contes et fables indiennes, de Bidpaï et de Lokman, tome 1.djvu/98

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occupé du voyage à la montagne de Sarandib, dans l’impatience où il étoit de voir la fin d’une découverte si heureuse.

Le lendemain dès que le foleil eut commencé à répandre ses rayons sur la surface de la terre, il envoya chercher deux de ses Vifirs, qu’il considéroit le plus, & qui avoient toute fa confiance, il les reçut avec les témoignages de la plus parfaite satisfaction, & leur tint ce langage : depuis l’avanture d’hier, j’éprouve le plus vif desir d’aller à l’Ifle de Sarandib, & je sens qu’il me seroit impossible de ne le pas satisfaire ; mais avant tout, je serois bien aise de sçavoir votre sentiment touchant mon deffein. Il y a long-temps que je me sers avantageusement de vos con-