Page:Galmot - Quelle étrange histoire, 1918.djvu/80

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lumière ressemble à un soc de charrue labourant un sol de feu.

Ce sont les phosphorescences qui chantent, comme des cigales de mon pays, très loin, dans les blés de la vallée… c’est la lumière qui monte en bruissant dans la nuit.

C’est aussi le violon qui pleure encore là-bas, à l’avant, pour l’Inconnue endormie.

À l’avant où je vais, ivre de cette nuit féerique, un mât monte vers le ciel éclairé d’étoiles, et une barre le coupe, formant une croix qui touche la poussière blanche de la voie lactée.