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Page:Galmot - Quelle étrange histoire, 1918.djvu/81

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XXIV


Mais que faire ?

J’étouffe. Le mât d’avant et les cheminées du bateau dessinent des arabesques dans le ciel. Mes mains se crispent et mes yeux ont la fièvre.

Le matin, sur l’eau violette, vient lentement dans une brume de soie. De la mer monte la même odeur mouillée et chaude qui couvre les champs de genêts de mon pays, les matins d’été.

Que faire ? Elle est venue sur le pont, à l’aube.

Nul ne l’a vue que moi.

Une seule pensée m’accable. Tout mon cerveau, tout mon cœur, tous mes sens sont pris par cette image.

Les paumes de mes mains me font mal, mes tempes battent.

Elle est là, invisible et présente.

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