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Marthe souriait au forçat.

Touchée jusqu’au plus secret émoi de son âme, la jeune femme avait compris la détresse du désespéré.

Elle souriait, les paupières baissées, donnant au misérable qui pleurait maintenant devant elle, la divine caresse.

L’aveu du forçat, entendu dans le silence, nouait entre eux la chaîne que la mort ou la possession seules peuvent briser.