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UN COUP D’AUDACE


Je comprends l’infortuné Pellisson élevant une araignée dans son cachot de la Bastille pour charmer les loisirs d’une horrible captivité.

Je n’étais pas depuis une demi-heure en prison que je m’étais moi-même découvert une araignée à apprivoiser.

Cette bestiole rétive d’abord, et absolument inaccessible, parut peu à peu vouloir s’apprivoiser. Elle souffrit ensuite que je la regardasse sous toutes ses faces, se prêta à ce que je demandai d’elle pour que je visse bien sans doute à quel genre d’araignée j’avais affaire, puis se laissa prendre enfin et si bien que je ne la lâchai plus.

Cette araignée, c’est dans un coin de mon cerveau que je l’avais découverte.

Je la sentis quelque temps confusément me trot-